Aujourd’hui nous partons à la rencontre de Christophe Giral, fils d’agriculteur et agriculteur de Latour-Bas-Elne.



Christophe a côté de son métier d’agriculteur est directeur financier dans un bureau d’étude mais il a toujours su qu’il retournerait dans l’agriculture. Il exploite des parcelles de ses parents depuis une dizaine d'années. Il a choisi les amandiers puisque c’est une culture qui ne nécessite pas beaucoup de main d'œuvre et de temps, ce qui lui permet de continuer pour l’instant sa double activité. 
 

croqamandes


Il a appris le métier aux côtés de ses parents bases et son épouse a fait la formation pour avoir la possibilité de transformer des produits. Il a planté son premier hectare il y a 8 ans et aujourd’hui il a 14 hectares dont 8 en production (il faut 5 ans pour que l’arbre devienne productif).  Sa production est déclarée BIO depuis 5 ans et il est labellisé Ecocert.  Son objectif est d’avoir les 14 hectares en production et d’en vivre, pour arrêter son travail.

Il cultive sur trois sites de production, à Latour, sa terre natale, il a 3 hectares, 5 au Vivier en Fenouillèdes, terre natale de sa femme et il a repris un verger de 6 hectares à Tresserre à côté du Boulou. 


Production, cueillette, transformation : 

L’amandier est un arbre rustique qui ne demande pas beaucoup de main d'œuvre. Il suffit simplement de le tailler, de mettre de l’engrais organique : on va traiter l’arbre avec des traitements à base de cuivre contre les insectes et contre les maladies. 

Pour les récoltes, Christophe essaie de mécaniser un maximum pour n’avoir presque pas de main d'œuvre. Il cueille avec une machine à corolle (un parapluie inversé) qui est placé derrière le tracteur. Christophe vient, avec une pince autour du tronc d’arbre ouvrir sa corolle, cela va faire vibrer l’arbre et toutes les amandes tombent dans la corolle. Ensuite, il les met dans des grosses caisses et continue de circuler.

La cueillette commence en août et se termine vers fin septembre suivant les sites de production, plus c’est en altitude plus elle se fait tard. Quand on cueille les amandes, la première chose à faire c’est d’enlever la bogue dans les 48H. Si elle n’est pas enlevée rapidement, elle se colle à la coquille et il devient impossible de l’enlever. Christophe dispose d’une machine avec des doigts plastiques, les amandes passent et les doigts enlèvent les bogues. Ensuite, il y a une période de séchage qui est très importante et qui peut durer entre 15 jours et 1 mois et demi. Période durant laquelle le goût change. Il ne veut donc pas vendre un produit un mois avant,  qui pourrait par la suite être dénaturé. Il s’est équipé de ventilateurs de serre et sèche donc les amandes de façon naturelle. Ensuite, quand elles sont prêtes, il reste les étapes de transformation. Si Christophe les vend avec la coque, il n’y a quasiment rien à faire, sinon il faut les casser et les trier. Le tri est quelque chose de très important et de très chronophage. Une première machine permet de séparer les petites coquilles mais il en reste et après il faut faire 2 tris manuels. La dernière étape est la mise en paquet, à chaque commande. 
 

croqamandes



Sur demande :

Des croquants, des amandes natures, des pralines, des amandes salées, du granola, des amandes enrobées de chocolat et chaque année ils essayent de faire des nouveaux produits.

Son produit phare c’est l’amande avec un grand A. Si vous vous montrez intéressés, il est possible de visiter son exploitation ainsi que le lieu où sont transformées les amandes. Retrouvez le sur con compte Facebook CroqAmandes.